lundi 18 mars 2013

** Sophia Aram - Crise de Foi



L'humoriste Sophia Aram, piquante chroniqueuse sur France Inter, reprend à Paris son one-woman-show sur la religion. 

"Ce spectacle peut heurter la sensibilité des personnes plaçant leur foi au-dessus de leur sens de l'humour." Voilà comment débute le nouveau spectacle de Sophia Aram. Dans Crise de foi, qui fait suite au réussi Du plomb dans la tête, l'humoriste nous invite à pénétrer dans le monde merveilleux des trois grandes religions monothéistes. Un monde exquis "dans lequel Dieu est le chef de l'homme et l'homme, le chef... de la femme !"

Telle est Sophia Aram. Avec son beau sourire, sa silhouette gracile et son air naïf, elle met les pieds dans le plat et tapote là où ça fait mal. Si on aurait aimé qu'elle se montre parfois plus corrosive, on s'est toutefois régalé avec ses questionnements faussement candides :
"Dieu, dis-moi ce que mangeait Noé pour avoir vécu jusqu'à 960 ans, et surtout comment Jonas a pu rester trois jours dans le ventre d'un poisson ?"

Mais là où Sophia Aram, qui avoue être
"à l'Islam ce que Férréro Rocher est à la diplomatie", nous fait le plus rire, c'est lorsqu'elle campe des personnages aussi excessifs qu'une prêcheuse américaine illuminée ou une présentatrice québécoise d'une émission de télé-réalité (Les Croyants de l'espace) qui ne gère plus ses trois participants (un Juif, un Musulman, un Chrétien). J'ai aussi beaucoup aimé l'ange, à l'accent titi-parisien, qui déprime à cause de la crise des vocations, la mère juive (classique, mais efficace) qui interdit à son fils de trois ans de sourire à une petite "goy"devant l'école ou encore cette femme musulmane qui décide de pratiquer les trois religions en même temps pour être certaine d'être sauvée ! 

Crise de foi (1h20) de Sophia Aram au Casino de Paris. Les 20 et 21 mars. www.casinodeparis.fr

2 commentaires:

  1. La terre n’est plus plate, terminons-en aussi avec les religions.
    Sacrée maladie !!!
    Dieu, croyances et religions ou « Les vérités hallucinatoires ».
    Rien qu’une maladie : voir, entendre, sentir l’inexistant, avoir des croyances erronées, et prolonger ses perceptions d’irréalité délirantes ressenties plus vraies que la réalité.

    Chez les « prophètes », les phares des religions, des hallucinations maladives bien souvent suractivées par la prise d’enthéogènes abondamment utilisés lors des manifestations religieuses de l’époque ; de quoi se croire en communication avec l’au-delà, d’imaginer l’inexistant dieu, l’enfer et paradis, de transcrire ses délires mystiques dans des livres dits « saints ».

    Jusqu’à quand cette tromperie religieuse confortera nos souffrants dans leur déni de maladie avec toutes ses conséquences ?
    Nous ne sommes plus les dégâts collatéraux de la religion, ni ses béquilles : que chacun en prenne conscience.
    A-t-on le droit de vénérer une maladie et particulièrement cette maladie qu’est la schizophrénie religieuse ?
    Libérons cette fausse liberté de croire.
    Mais à qui l’a-t-il dit :
    http://maurice.champion20.pagesperso-orange.fr/Mais-a-qui-l-a-t-il-dit.htm

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  2. J'adore le commentaire au-dessus car c'est tout à fait ce que je pense de la foi qui n'est qu'une maladie psychologiquement transmissible, une fiction dans un monde matérialiste.
    Athée-rit-sage !!!!

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