Jacques Lassalle met en scène L’Ecole des femmes de Molière à la Comédie française avec Julie-Marie Parmentier dans le rôle d’Agnès. Une réussite.
Il y avait du beau monde hier soir à la Comédie française pour la première de l’Ecole des Femmes. C’est vrai que l’événement était à ne pas manquer. Pour sa nouvelle mise en scène, Jacques Lassalle a donc choisi de remonter ce classique de Molière. En confiant le rôle d’Agnès à Julie-Marie Parmentier, on se doutait que l’ancien administrateur général du Français avait vu juste. Le résultat fut au dessus de nos espérances.
Julie-Marie Parmentier est EXTRAORDINAIRE dans la peau de cette figure mythique du théâtre de Molière. Dès la première scène, où elle apparait coiffée d’un élégant chignon sur le toit de la maison dans laquelle Arnolphe la tient enfermée depuis ses quatre ans pour la garder sous sa coupe, la plus éloignée possible des tentations du monde, on est touché par sa grâce, sa beauté, sa douceur, sa pureté. Mais Agnès n’est pas qu’une jeune innocente. Au fur et à mesure que l’intrigue avance (qu’elle découvre le sentiment amoureux avec le jeune Horace, qu’elle perçoit les ambitions d’Arnolphe…) on la voit s’éveiller au monde, devenir plus sûre d’elle-même et en même temps perdre sa gaité et sa légèreté. Et c’est là que le jeu de Julie-Marie Parmentier est éblouissant.
Face à elle, saluons Jérémy Lopez, fabuleux dans le rôle du jeune Horace, gamin immature ne sachant décider sans l’aval des adultes (Arnolphe/son père). Et bien sûr Thierry Hancisse qui incarne un Arnolphe jaloux, cruel, lâche, odieux, désespéré, amoureux, pathétique et en même temps touchant.
L’Ecole des femmes (3h avec entracte) de Molière, mise en scène de Jacques Lassalle. A la Comédie française, jusqu’au 6 janvier 2012.
Je suis d'accord avec vous Julie Marie Parmentier est exceptionnelle d'abord jeune fille innocente elle mûrit devant nous pour finir grave et défaite, quant à Thierry Hancisse il fait passer dans son jeu toute la gamme des sentiments et des émotions, un GRAND SPECTACLE !
RépondreSupprimerMagnifique pièce. Pour compléter votre article, je citerais aussi les fripons Pierre-Louis Calixte et Céline Samie, dans les rôles de Georgette et Alain, le couple de serviteurs. Lassalle n'oublie pas le comique de Molière! Thierry h.
RépondreSupprimerUne pièce que je rêverais d'aller voir, ne serait-ce que pour Thierry Hancisse... Et votre avis m'y encourage ! Malheureusement, c'est à n'y pas penser.
RépondreSupprimerje deteste moliere et tous son univers champetre !
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