Ne vous fiez pas
à l’affiche ! La Vénus au phacochère
n’est pas une comédie de boulevard mais un
passionnant seul-en-scène à plusieurs voix autour de la figure de Misia Sert
(1872-1950), égérie du Tout-Paris de la Belle Epoque. Un
spectacle de grande qualité servi par une comédienne épatante, Alexandra Lamy.
Dissipons tout de suite le malentendu. La Vénus au phacochère n’est pas un vaudeville mettant en scène une « cocotte » en robe prune se baladant dans les rues de Paris avec un bébé phacochère sous le bras. Mystère de l’affiche… La Vénus au phacochère est une plongée dans le Paris intellectuel, mondain et misogyne de la fin du XIXe siècle signée Christian Siméon et interprétée par une grande actrice de théâtre : Alexandra Lamy.
Dans un décor épuré (seules quelques chaises d’opéra sont disposées sur le plateau), la comédienne, en pantalon et haut noirs aussi sobres qu’élégants, incarne plusieurs figures de cette France de la Belle Epoque. Elle est tour à tour Misia, pianiste égérie de la fin des années 1890 surnommée « la Reine de Paris », modèle de Toulouse-Lautrec, Vuillard et Renoir ; Thadée Natanson, son mari, directeur de La Revue Blanche ; et Geai, sa meilleure amie, femme fantasque et libérée. Quant au phacochère, il se cache sous les traits de l’homme d’affaires Alfred Edwards, je vous laisse le découvrir…
Avec une aisance incroyable et la classe des grandes comédiennes de théâtre, Alexandra Lamy passe d’un personnage à l’autre. Elle est tour à tour légère, malicieuse, fragile, grave, dominée, forte, touchante… Absolument convaincante dans tous les registres de l'émotion.
La Vénus au phacochère (1h15) de Christian Siméon, mise en scène de Christophe Lidon au Théâtre de l’Atelier. Jusqu’au 6 juillet, www.theatre-atelier.com
Dissipons tout de suite le malentendu. La Vénus au phacochère n’est pas un vaudeville mettant en scène une « cocotte » en robe prune se baladant dans les rues de Paris avec un bébé phacochère sous le bras. Mystère de l’affiche… La Vénus au phacochère est une plongée dans le Paris intellectuel, mondain et misogyne de la fin du XIXe siècle signée Christian Siméon et interprétée par une grande actrice de théâtre : Alexandra Lamy.
Dans un décor épuré (seules quelques chaises d’opéra sont disposées sur le plateau), la comédienne, en pantalon et haut noirs aussi sobres qu’élégants, incarne plusieurs figures de cette France de la Belle Epoque. Elle est tour à tour Misia, pianiste égérie de la fin des années 1890 surnommée « la Reine de Paris », modèle de Toulouse-Lautrec, Vuillard et Renoir ; Thadée Natanson, son mari, directeur de La Revue Blanche ; et Geai, sa meilleure amie, femme fantasque et libérée. Quant au phacochère, il se cache sous les traits de l’homme d’affaires Alfred Edwards, je vous laisse le découvrir…
Avec une aisance incroyable et la classe des grandes comédiennes de théâtre, Alexandra Lamy passe d’un personnage à l’autre. Elle est tour à tour légère, malicieuse, fragile, grave, dominée, forte, touchante… Absolument convaincante dans tous les registres de l'émotion.
La Vénus au phacochère (1h15) de Christian Siméon, mise en scène de Christophe Lidon au Théâtre de l’Atelier. Jusqu’au 6 juillet, www.theatre-atelier.com
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