mercredi 21 septembre 2011

* Le Songe d'une nuit d'été


C’est l’une des pièces les plus attendues de la nouvelle saison des théâtres privés. Et ce sera sans aucun doute le grand succès de l’année. Avec Le Songe d’une nuit d’été, Nicolas Briançon signe un spectacle populaire de qualité. A conseiller donc, même si ce n’est pas tout à fait ma tasse de thé…

Foule des grands soirs devant le Théâtre de la Porte Saint-Martin. La nouvelle pièce de Nicolas Briançon joue seulement depuis une semaine, mais on sent, à l’atmosphère joyeuse qui règne avant le début de la représentation, que le spectacle va cartonner. Il faut dire que tout est réuni pour attirer les foules : une comédie classique (Shakespeare) / un metteur en scène à succès (Nicolas Briançon) / des acteurs populaires (Lorànt Deutsch, Mélanie Doutey) / une affiche réussie (ambiance seventies, chapeau melon et robe Courrèges). Et sur scène, qu’est-ce que ça donne ?

Nicolas Briançon, qui avait déjà adapté Shakespeare avec succès en 2009 (La Nuit des rois), s’est visiblement amusé à monter ce Songe d’une nuit d’été, comédie divertissante qui mêle amour, comédie et fantastique. Dans un décor très années 1970 avec barres de pole-dance et musique de Barry White, il met en scène quatorze comédiens et six danseurs plein d’énergies (mention spécial à Lorànt Deutsch, Marie-Julie Baup et Yves Pignot). Le tout est enlevé, léger et divertissant. Le public est conquis. Moi, je salue l’audace et le brin de folie de Nicolas Briançon. Mais je regrette un manque de poésie, de finesse et de féérie… qui fait qu’au final, on est assez loin de la magie du songe de Shakespeare.

Le Songe d’une nuit d’été (2h) de Shakespeare, mise en scène de Nicolas Briançon. Au Théâtre de la Porte Saint-Martin, jusqu’au 31 décembre 2011. www.portestmartin.com

2 commentaires:

  1. Je vous trouve dure. moi j'ai passé une très bonne soirée, les comédiens sont épatants, les décors et les costumes magnifiques. j'ai beaucoup ri. Voilà un théâtre comme je l'aime. J'encourage tout le monde à courir voir cette pièce. Valérie

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  2. Pauvre Shakespeare... Quelle vulgarité !

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