jeudi 18 avril 2013

The Four Season Restaurant



The Four Seasons Restaurant/ Castelluci@Christophe Raynaud de Lage

Je viens de voir le dernier Castellucci et je suis un peu embêtée. Dois-je faire croire que j’ai trouvé cette pièce « hallucinante et somptueuse » « magistrale, incroyablement dense et fertile », « proche du cosmos » (extraits de quelques critiques lues dans Télérama, Le Monde et ailleurs…) ou dire la vérité : je suis partie avant la fin (le poème d’Hölderlin, dont je n’ai manifestement pas saisi la portée, a eu raison de ma résistance). 

Castellucci est sans aucun doute un très grand auteur et metteur en scène de théâtre.  Je ne vais pas critiquer une pièce dont je n’ai vu que les 45 premières minutes (et dont je lis que la fin est « d’une puissance foudroyante, proprement terrifiante » !) Je dirai juste que cette première partie (au propos trop intellectualisés et trop nourris de références) ne correspond pas au théâtre que j’aime. La première chose que je cherche en allant au théâtre, c’est d’être émue de quelque manière que ce soit. Or, je n’ai aujourd’hui absolument rien ressenti, si ce n’est un profond ennui. Mais peut-être ai-je manqué de patience...



The Four Season Restaurant (1h30) de Romeo Castellucci au Théâtre de la Ville. Jusqu’au 27 avril. www.theatredelaville-paris.com


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