The Four Seasons Restaurant/ Castelluci@Christophe Raynaud de Lage |
Je viens de voir le dernier Castellucci et je suis un peu embêtée. Dois-je
faire croire que j’ai trouvé cette pièce « hallucinante et somptueuse »
« magistrale, incroyablement dense et
fertile », « proche du cosmos » (extraits
de quelques critiques lues dans Télérama,
Le Monde et ailleurs…) ou dire la
vérité : je suis partie avant la fin (le poème d’Hölderlin, dont je n’ai
manifestement pas saisi la portée, a eu raison de ma résistance).
Castellucci est sans aucun doute un très grand auteur et metteur en scène
de théâtre. Je ne vais pas critiquer une
pièce dont je n’ai vu que les 45 premières minutes (et dont je lis que la fin
est « d’une puissance foudroyante,
proprement terrifiante » !) Je dirai juste que cette première
partie (au propos trop intellectualisés et trop nourris de références) ne
correspond pas au théâtre que j’aime. La première chose que je cherche en
allant au théâtre, c’est d’être émue de quelque manière que ce soit. Or, je
n’ai aujourd’hui absolument rien ressenti, si ce n’est un profond ennui. Mais
peut-être ai-je manqué de patience...
The Four Season Restaurant
(1h30) de Romeo Castellucci au Théâtre de la Ville. Jusqu’au 27 avril.
www.theatredelaville-paris.com
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire