mercredi 10 février 2010

** Arrêtez le monde, je voudrais descendre

@Christian Berthelot
@Christian Berthelot

Le Théâtre Dromesko plante son chapiteau dans le parc Georges Brassens. Au programme : un univers onirique, poétique et mystérieux...


Je l’ai déjà écrit ici : j’aime les ambiances foraines, les chapiteaux et la musique tzigane. C’est donc avec une grande joie que je suis allée découvrir la semaine dernière la nouvelle création de la troupe Dromesko au Théâtre Silvia Monfort. Arrêtez le monde, je voudrais descendre. Rien que le titre me fait frissonner !


Première scène : six personnages, tenant chacun un animal, sont assis et discutent autour d’une petite table. Ils sont comme dans une salle d’attente. Un médecin vient les chercher. On ignore qui de l’homme ou de la bête doit être soigné…


Deuxième scène : Un homme en bleu de travail fait démarrer un magnifique manège en bois. Un orchestre tzigane joue, Lily chante, un cochon et un âne passent ; les parois du kiosque se rabattent avant de s’ouvrir sur une nouvelle image et un nouvel art (danse, comédie, musique…) Pendant 1h30, les tableaux se succèdent ainsi, juste entrecoupés par quelques interventions de Monique Le Brun et Charlie Nelson (ou Marcial di Fonzo Bo, Jean-Michel Mouron ou autres amis de la troupe, selon les soirs) disant des textes de Roland Dubillard et de Pierre Bourdieu.


C’est poétique, onirique, merveilleux, visuellement sublime, techniquement parfait. Mais, je n’ai pas été touchée. Pour tout dire, je n’ai pas saisi le « message » du spectacle. Je n’ai pas vu où Lily et Igor (les fondateurs de cette belle compagnie) voulaient en venir. Depuis, j’ai lu le dossier de presse et compris la démarche… Mais je préfère ne pas avoir besoin d’explication de texte pour aimer un spectacle !


Arrêtez le monde, je voudrais descendre (1h30) du Théâtre Dromesko. Au Théâtre Silvia Monfort (parc Georges Brassens), jusqu’au 6 mars. www.lemonfort.fr

4 commentaires:

  1. Ca m'a fait plaisir de te croiser au Théâtre Silvia Monfort ! C'était trop court mais sympa de vous voir. Je te rejoins entièrement dans la perception que j'ai eue du spectacle : un objet mystérieux et fascinant, une ambiance chaleureuse de fête foraine mais des tableaux qui s'enchaînent sans que j'arrive à les relier les uns aux autres. Je n'ai pas été touchée, non plus... même si tous les ingrédients étaient réunis pour que je le sois en théorie !

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  2. J’ai eu un sentiment étrange en sortant du chapiteau : j’étais déçue d’être déçue ! Déçue de ne pas avoir plus aimé. Déçue de ne pas avoir été touchée. Car comme tu le dis, tous les ingrédients sont là ! Sauf qu’ils ne m’ont provoqué aucune émotion…

    J’ai lu plein d’articles élogieux sur le spectacle par la suite. Je me suis dit que je devais être fatiguée ce soir-là… Ton commentaire me rassure :)

    As-tu vu de belles choses dernièrement ? J’irais bien voir Aurélien Bory – « Sans objet » au Théâtre de la Ville.

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  3. je n'ai pas encore écrit sur ce spectacle vu hier...mais j'ai été émue aux larmes. Comme quoi. Peut-être parce que je ne suis pas cartésienne et que je ne cherche pas à comprendre et que j'ai des fous de l'est dans mes ancêtres?. Qques personnes sont parties avant la fin. Vive la diversité...j'aime bien quand on n'est pas d'accord, c'est plus enrichissant.
    Et (commentaire privé) j'ai bcp aimé pommerat aussi et pas encore écrit non plus!

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  4. J'ai beaucoup aimé aussi ce spectacle... sans chercher à le comprendre. J'ai trouvé les images magnifiques et le danseur est exceptionnel.
    La personne qui m'accompagnait, elle, s'est ennuyée. Comme quoi !

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