Après des années d’absence, un jeune homme rend visite à sa famille : il vient lui annoncer sa mort prochaine. Michel Raskine met en scène ce texte poétique et mélancolique de Jean-Luc Lagarce. Sublime !
Juste la fin du monde est entrée au répertoire de la Comédie française en mars 2008. C’est à cette occasion que j’ai découvert la mise en scène de Michel Raskine. Je me souviens encore très bien de l’émotion de la salle (et de la mienne) à la fin de
Louis (Pierre Louis-Calixte), 34 ans, sait qu’il va mourir. Il se rend dans sa famille qu’il a n’a pas vue depuis des années. Il vient lui faire sa dernière visite. Lui dire sa maladie, sa disparition prochaine, son amour aussi, peut-être. Mais Louis, le fils prodige et déserteur, n’arrive pas à parler. Ni à sa mère (Catherine Ferran), ni à sa jeune sœur (Julie Sicard), ni à son frère (Laurent Stocker), ni à sa belle-sœur (Elsa Lepoivre). Alors il écoute, comme déjà absent de lui-même et du monde.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire